L’étude des microorganismes du sol (principalement les champignons et bactéries) apparait comme un maillon indispensable dans la fertilité naturelle de nos sols et donc pour la productivité de nos cultures. En effet, aujourd’hui les bactéries et champignons du sol sont reconnus pour être impliqués dans des processus comme :
La quantité, la diversité et le caractère invisible de ces microorganismes a longtemps été complexe voire impossible à étudier. Mais aujourd’hui les techniques de séquençage ADN permettent enfin de dévoiler la majorité des microorganismes présents dans les sols et d’étudier les fonctions qu’ils réalisent.
Il faut voir l’ADN comme un grand livre permettant d’explorer et de décoder les fonctions d’intérêts agronomiques que peuvent réaliser la microbiologie du sol.
Relier la présence des espèces détectées dans un échantillon de sol à des propriétés générales de l’écosystème microbien ainsi qu’à des indicateurs de fonctionnalités précis est cependant un travail long et fastidieux. Ils demandent une grande expertise scientifique sur ces sujets.
La technologie développée par le laboratoire Biome Makers permet de pallier ces difficultés via un processus de traitement des données reliant l’ADN détecté à des indices de fonctionnalités d’intérêts agronomiques (ex : indice de solubilisation du phosphore)
Associer ces résultats à un diagnostic agronomique et donc, à des préconisations techniques adéquates est aussi un enjeu très important pour rendre ces analyses opérationnelles. En effet, la composition microbiologique d’un sol et les fonctions agronomiques recherchées dépendent du contexte agricole et du contexte pédoclimatique.
C’est là où l’expertise de Microspheres Lab intervient en intégrant les résultats de ce rapport dans un contexte agronomique et en apportant des réponses concrètes sur le fonctionnement du sol pour ensuite proposer des préconisations et des pistes d’actions adéquates sur la parcelle.